2 post-course days of coaching in the OR after Mekele SSSL Nursing instructor course in March 2012. Photo © G. Leifso
CNIS continues to support the knowledge and skill development of the entire perioperative team. In 2009 the two-day Safe Surgery Saves Lives (SSSL) Nursing course was piloted in Addis Ababa. The course is based on the WHO SSSL Checklist, which has been shown to decrease morbidity and mortality by up to 50% in low-income countries.
In 2011 the course was offered to perioperative nurses and anesthetists in Gondar and Awassa. Based on recommendations which emerged from that offering, Genelle Leifso, a BCIT Perioperative Specialty Nursing faculty, and Audrey Hiebert, a Fraser Health Authority perioperative clinical educator in the OR, returned to Ethiopia and taught the course in Mekele and again in Gondar.
The course includes lectures, skill sessions, group discussions and role play experiences. Before each course, the instructors tour the ORs to observe current practice so that the course can be taught informed by the practice context. In teaching about each aspect of the Safe Surgery Checklist, the instructors present why these factors are important for safe perioperative patient care, illustrating their presentations with evaluations of local observed practices in relation to basic perioperative principles of asepsis and sterile technique. In suggesting practice improvements, the focus is on low-cost or no-cost changes that can improve patient safety when implemented in their practice environment.
This year, the instructors provided 2 post-course days of coaching in the OR at Mekele. This allowed the instructors to provide additional support and encouragement to the perioperative nurses, anesthetists, and surgeons beginning to consistently implement the WHO 2009 Safe Surgery Checklist. The success of this innovation was noted by the following “catches” as a result of the checklist: identification of two patient who were “consented” on the OR table, a leaky oxygen tank was changed before surgery got underway, and equipment needed intraoperatively was discussed and obtained so that there was no delay during the case. It was also encouraging to see the perioperative nurses begin to put into practice some of the basic skills which we had taught (i.e. closed gowning and gloving, full sponge, needle and instrument counts, use of the “neutral zone”, and between case cleaning in the OR).
In returning to Gondar, we learned that only three perioperative nurses (of a staff of 20) who had taken the course last year remained. And so, there was a great need for instruction on basics to these very novice nurses. This course also included two junior surgical residents. While the course is geared to perioperative nurses, it was a great opportunity to engage in interdisciplinary teaching of both anesthetists and surgical residents. The role play and discussion between professional disciplines may improve the quality of communication which must take place in the OR if safe patient care is to be provided. Future courses will be organized to accommodate both the coaching days, and the inclusion of year 1 surgical residents.
Article by Genelle Leifso RN, MSN, CPN(C)
Faculty, Perioperative Nursing Specialty BCIT
CNIS volunteer nurse instructor and CNIS board member
Le RCCI continue de soutenir le développement des connaissances et des compétences de toute l’équipe péri-opératoire. En 2009, deux jours de formation infirmière sur la chirurgie sûre qui sauve la vie (CSSV) a été mis à l’essai à Addis-Abeba. Le cours s’aligne sur la Liste de contrôle CSSV de l’OMS qui a montré ses preuves en diminuant la morbidité et la mortalité de près de 50% dans les pays à faible revenu.
En 2011, le cours a été offert aux infirmier(ères) péri-opératoires et aux anesthésistes à Gondar et à Awassa. Le cours est basé sur les recommandations émanant de Genelle Leifso de la faculté des soins infirmiers, spécialité péri-opératoire de BCIT et de Audrey Hiebert, éducatrice clinique péri-opératoire de l’autorité sanitaire de Fraser en salle opératoire, sont retournées enseigner en Ethiopie, à Mekele et à Gondar.
Le cours comprend des conférences, des travaux pratiques, des discussions de groupe et des jeux de rôle. Avant chaque session, les instructeurs visitent les blocs opératoires pour observer les pratiques en cours de sorte à enseigner conformément aux pratiques observées. Pour chaque point de la Liste de Contrôle de l’Enseignement d’une Chirurgie plus Sûre, les instructeurs expliquent pourquoi ce facteur est important pour les soins péri-opératoires aux patients. Ils se basent aussi sur l’évaluation des pratiques locales d’aseptie et de travail en milieu stérile, principes de base péri-opératoires. Les suggestions pratiques mettront l’accent sur des changements à faible coût ou sans frais qui peuvent améliorer la sécurité des patients lorsqu’elles sont implémentées dans le milieu de travail.
Cette année, après le cours, les instructeurs ont donné 2 séances de soutien au bloc opératoire de l’hôpital de Mekele. Cela a permis aux instructeurs de soutenir et d’encourager les infirmier(ères) péri-opératoires, les anesthésistes et les chirurgiens qui commencent utiliser systématiquement la liste de contrôle d’une chirurgie plus sûre de l’OMS 2009. Le succès de cette innovation a été remarqué par “les prises” suivantes : on a identifié deux patients ayant donné « leur consentement éclairé » sur la table d’opération, une bouteille d’oxygène qui fuyait a été changée avant le début de l’opération et tout l’équipement nécessaire à l’intervention a été répertorié et obtenu avant le début de la chirurgie, de sorte qu’il n y a pas eu de délai. Il est aussi encourageant de voir les infirmier(ères) péri-opératoires commencer à mettre en pratique certaines des compétences de base qui nous avions enseignées (i.e le port de blouse, le port des gants, éponge pleine, vérification des aiguilles et des instruments, utilisation de la “zone neutre”, et nettoyage du bloc entre les chirurgies).
En retournant à Gondar, nous avons appris que seulement trois infirmier(ères) péri-opératoires (sur un effectif de 20 personnes) qui avaient suivi le cours l’an dernier sont restées. Il y a donc un besoin urgent de formation pour les infirmier(ères) novices. Ce cours incluait aussi deux internes en chirurgie. Cela nous a donné l’opportunité de mettre en place un enseignement interdisciplinaire concernant à la fois des anesthésistes et des internes en chirurgie, même si le cours est en priorité destiné aux infirmier(ères) péri-opératoires. Les jeux de rôle et les discussions interdisciplinaires permettent d’améliorer la qualité de la communication au bloc et d’améliorer la sécurité du patient. Les futurs cours seront organisés pour inclure les jours de soutien et les internes en 1ère année de chirurgie.
Article de Genelle Leifso RN, MSN, le CPN (C)
Faculté BCIT département des soins infirmiers péri-opératoires
Infirmière, instructrice bénévole au RCCI et membre du conseil du RCCI
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